• Née dans un monde de souffrances
    Tu souffrais dans ce monde naissant.
    Chaque heure depuis ta naissance,
    Tu les passais dans le néant.
     

    Tes pleurs inondaient les plaines
    De ce monde d'insolents,
    Qui ne savaient soulager tes peines,
    Alors que tu attendais ton amant.
     

    Les minutes s'égrenaient,
    Les jours passaient,
    Les années s'échappaient,
    Le temps fuyait.
     

    Tu ne pouvais que souffrir
    Toi qui reniée dès ta venue,
    N'avait pu, cette vie, fuir,
    Alors qu'on te peinait sans retenue.

          

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  • Je parcouru des terres arides,
    Je combattis des Hommes perfides,
    Je ne me fis aucun amis,
    Détruisant tous mes ennemis,
    Je te cherchais ici bas,
    Sans jamais me trouver las.
    Mais nulle part je ne te trouvais ;
    Jour après jour je désespérais,
    Qu'un jour tu me reviennes.
    Que nous partions pour Vienne
    Nous approprier cet empire
    Qui selon certains dire,
    Etait plus qu'imprenable,
    Même pour un être adorable.
     

    J'abordais ainsi les eaux du Styx,
    Faisant de son rivage,
    Mon domaine fixe,
    Et me souvins de ton visage.
     
    Alors tout doucement,
    Je glissais vers l'avenir,
    Celui d'un être aimant,
    Je me mis à mourir ...

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  • Il fut un temps ou nous vivions heureux,
    Le matin levant, le soleil pluvieux.
    Nos larmes coulaient abondement,
    Des larmes d'un bonheurs d'amants.
    Les oiseaux virevoltaient,
    Leur chant notre vie égayait,
    Le jour durant nous nous aimions,
    Allongés auprès de nos compagnons,
    Nous vivions dans un havre de paix,
    Tu m'aimais et je t'aimais.
     

    Un jour je me suis éveillé,
    Tu n'étais plus à mes cotés,
    C'est alors que je me mis à paniquer.
    Réveillant me sombres cotés,
    Je me mis en quête de te retrouver,
    Pour qu'un jour tu puisses m'expliquer
    Pourquoi tu m'avais abandonné,
    En ce triste jour d'été.
    Je parti ainsi armé,
    De mon amour, du fer forgé.

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  •  Levez vous damnés de la Terre,
    Révoltez vous contre l'humanité,
    Soulevez vous contre votre misère,
    Annihilez cette insanité !
    Ne vous pliez pas aux dogmes ecclésiastiques,
    Ne croyez pas ces tristes suppliques,
    Oubliez ces enseignements,
    Comprenez que l'on vous ment !
    L'Homme n'est poins élu de Dieu,
    Il n'en est pas même pieu,
    Il ne cherche que la gloire,
    Il ne fait qu'accroître son avoir.
    Il ne cherche qu'à tuer,
    Les êtres qu'il ne peut supporter.
    Vice, supplice, hypocrisie,
    Voilà ce qui comble sa vie.
     

    Comprenez qu'il est temps de le changer,
    Rendons lui un semblant d'humanité,
    Qu'on puisse le croire fils du Père.

    Levez vous damnés de la Terre !

       

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  • On dit que la vie est un don
    De Dieu, cet être censé bon,
    Mais regardons le monde d'hier,
    Comparons le à celui d'aujourd'hui,
    On naît dans un cimetière,
    Là ou se terminent les envies.
    Rien n'a finalement changé,
    Toujours cette même vanité ...
    Les Hommes n'ont donc rien appris :
    De tous les enseignements passés,
    Ces êtres ignobles on fait fis,
    Ne pensant qu'à leur propre destinée,
    Ils ont même oublier d'exister. 

    Quelle vie mène-t-on donc,
    Quand on suit les pas de quiconque ! 

    Existez, amis et ennemis,
    Faites donc votre propre vie,
    Non celle qu'on vous a imposée,
    Cette vie modelée par la société ...        

         

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