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     Quand la lune éclairera nos visages
    Que le vent soulèvera nos cheveux,
    Que le soleil noircira les plus envieux,
    Nous ne nous soucierons pas de notre âge.
     

    Quand le soleil brûlera ta peau satinée,
    Que je m'inclinerai pour t'affabuler,
    Tu me rejettera d'une main scarifiée
    Pleurant quelques larmes d'amitié.
     

    Je me jetterai violemment à tes pieds,
    Ainsi pourra tu un jour me pardonner,
    De t'avoir le lundi abandonnée.
     

    Puis je plongerai dans le Rhône,
    Afin de ne plus devoir faire l'aumône,
    Auprès d'une princesse abandonnée.

                                                                         

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    Même commentaire que précédemment : écriture libre.
    Un alpiniste se perd en motagne, et épuisé ne peux que
    finir englouti par l'immensité du sommet qui fixera son cadavre.
    Le titre : l'enfer que l'on peut vivre dans une telle situation,
    mais jusqu'au bout on aimera ce que l'on fait.

    Sur les pentes du mont Gioberney
    Je suis tombé sur une roseraie
    Se riant de moi par ses branches rosées.
    Je me suis affalé sur les rochers.
     

    Scrutant le ciel de mes yeux noirs,
    Je regardais les étoiles sans les voir,
    Pensant à toi dans mes sombres pensées,
    Tu ne pouvais t'empêcher de m'oppresser.
     

    Cependant la nuit finissant par tomber,
    Je ne pu rester aux cotés de tes pensées
    Et fini par plonger dans les eau du Styx.
     

    Ainsi je pu libérer mon âme cachée
    Et fini par ressentir le pêché
    En m'abandonnant à ton regard fixe.
             

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  • Ne cherchez pas de constance dans le pied : il n'est pas fixé.
    J'ai composé ce poème en écriture libre.


    Ce matin, deux bols de café y sont passés,
    Drogue nécessaire afin de rester éveillé,
    Ce matin, trois tartines ont été mangées,
    Jus indispensable pour la prochaine suée.
     

    Ce matin, les étoiles brillaient à tes cotés,
    A la lune, j'admirais tes flancs escarpés,
    A tes pieds abrupts je restais émerveillé,
    M'approcher de toi me rendait tout essoufflé.
     

    Par la faute d'une de tes cousines éloignées,
    Je ne pu poursuivre ma chevauchée,
    Sur tes pentes, j'étais bien trop fatigué.
     

    C'est ainsi que je retournais au Pigeonnier,
    Derrière moi tes séracs fracassés,
    A cette pensée je me mis à pleurer.

         

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  • Certains y trouveront à raison une inspiration baudelairienne au 9e vers.


     Lorsque les cieux d'un commun accord se déchirent,
    Que les bourrasques arrachent leurs bras aux arbres,
    Que les feuilles sentent leur pelage roussir,
    Que devant ce mal Venus reste de marbre, 

    Lorsque le feu céleste s'abat sur Gaia
    Comme pour la punir d'une ancienne traîtrise,
    Qu'Eole amasse les nuages sous son bras
    Comme pour être sûr d'en garder la maîtrise, 

    Je pense à toi Ô douce et jolie ténébreuse
    Car tu illumines ma volonté peureuse,
    Me donnant souvenir des doux sens de la vie. 

    Et c'est ainsi que je n'entend plus Zeus gronder
    Car les ondées se dispersent comme envolées
    Au doux et limpide son de ta mélodie.

                                                                               


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  • En l'honneur de Chloé (tite-ange/tite-shinigami) qui m'avait
    demandé de lui écrire un poème ...


    Par une douce et chaude nuit d'été,
    Tu t'élevas devant ma fenêtre,
    Exhibant un parfum d'œillet sucré,
    Tu saturas mon corps de bien-être. 

    Tu étais d'une blancheur divine,
    Véhiculant un sentiment d'amour,
    Ta voix ne m'étais que douce et fine,
    M'envoyant au paradis pour toujours. 

    « Je t'en prie, envole moi jusqu'aux cieux »
    A ces mots tu me fis côtoyer Dieu,
    Survolant ainsi les terres et monts. 

    « Tu es l'argument qui me rendrait pieux »
    Mais survint le triste temps des adieux,
    Coulant une larme sur mon menton.
     

          

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