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Voila, c'est le come back ...
Les yeux rivés sur tes lèvres tristes et gercées,
Amusez vous bien :-D
Toute une nuit, allongés, à te contempler,
Ces lèvres qui ce matin m'avaient appelées
Que j'accours à ton secours, tiède cœur glacé.
Toute une nuit à souffler contre le blizzard,
A tenir non l'alliance mais ton cœur brisé
Par la jumelle de l'autre qui fut mentionnée,
Rond brisés comme s'ils avaient été hasard.
Le ciel bleuit dans la pénombre du matin ;
Le sel sèche sur mes main ton sourire mutin
Qui semble effacer la douleur du cœur perdu.
Mais le jour se lève comme le crépuscule
Qui tombe sur nos cœurs, cette voix qui bouscule
Et ton rêve et mon rêve que nous avions eus.
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Je poste ce message pour dire à tous ceux qui parcourent régulièrement
mon blog et aux autres que je vais m'absenter durant deux semaines.
Je pars travailler dans un hotel chez nos voisin germaniques !
J'espère profiter de ce répit pour revenir avec des textes à vous
mettre sous la dent.
Je vous présente mes excuses pour l'inactivité de ce blog durant
déjà quelques semaines.
Bise à tous et bonnes vacances ... !
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Au delà des fleuves dans de vertes contrées,
L'inspiration s'en est allée, contre mon gré,
Prise par l'ennui de vaquer dans mon esprit,
Terre aride vouée à l'amour que l'on prie.
Abandon du frêle alchimiste aux alambics
Pour retrouver le bel amant proie de l'esthétique
Qui sait rendre beauté aux lieux tel l'abattoir
Quand l'autre assombrit gaiement les rêves du soir.
Lassitude de l'être aux visions lunatiques ;
Espoir de posséder un Homme poétique ;
Comme un démon qui scrute de son promontoire
La détresse du druide, son grand désespoir,
Seul ingrédient du rite de son désarroi :
Voyez le incanter au pied de la paroi.
La lame va et vient sur la peau de la main
Puis remonte les veines du poignet fragile
Sciant l'épiderme, gardien du corps humain,
Du sang mêlé à cette destruction habile.
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Laissées dans la neige par mes griffes et mes pattes
Je hurle à la Lune qui éclaire mes traces
Qui trop longtemps sont restées dans leur cage étroite,
Insulte insupportable qu'on fit à ma race.
Mais ce soir je hurle sous ce bel halo blanc,
Seigneur de la nuit, muse des loups solitaires,
Nobles canins dont je suis désormais le frère.
Oui ce soir je suis libre de chasser l'élan.
Et pourtant je ne fais que hurler ma douleur
Sous la neige, dans le vent qui porte mes cris,
Les déforme, à l'oreille de l'Homme je ris.
Je hurle ma tristesse à la Lune qui pleure
De voir un de ses enfants à ce point meurtris,
Sur le flanc une plaie béante, il lui sourit.
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L'encre court sur le papier
Ecrivant les paroles de la veillée,
Celle prévue en mon honneur,
Bûcher de mon âme, de mon cœur.
Le corps reste amorphe
De sa vie métamorphe
Et toujours ces gouttes de sang
Qui coulent devant mes yeux.
Mais non ce n'est qu'en pensant
Que je vois rouge, il est furieux.
Il veut sortir, il me veut ;
De prendre ce corps désireux
Pour lui redonner une vie
Paisible, satisfaire ses envies.
Car c'est un être de débauche
Un être qui n'a peur qu'elle le fauche
La belle mort et sa faux
Ou son épée, il lui en faut
Pour combattre mon colocataire
Qui pourrait vaincre les mers.
Mais c'est qu'il les aime les océans,
Des océans de feu, de larme et de sang ...
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