• Traitre amitié ...

     L'encre court sur le papier

    Ecrivant les paroles de la veillée,
    Celle prévue en mon honneur,
    Bûcher de mon âme, de mon cœur.
    Le corps reste amorphe
    De sa vie métamorphe
    Et toujours ces gouttes de sang
    Qui coulent devant mes yeux.
    Mais non ce n'est qu'en pensant
    Que je vois rouge, il est furieux. 

    Il veut sortir, il me veut ;
    De prendre ce corps désireux
    Pour lui redonner une vie
    Paisible, satisfaire ses envies.
    Car c'est un être de débauche
    Un être qui n'a peur qu'elle le fauche
    La belle mort et sa faux
    Ou son épée, il lui en faut
    Pour combattre mon colocataire
    Qui pourrait vaincre les mers.  
                    
    Mais c'est qu'il les aime les océans,
    Des océans de feu, de larme et de sang ...

  • Commentaires

    1
    Dimanche 10 Juin 2007 à 13:51
    Hem
    Bien sombre, comme j'aime, bonjour
    2
    Dimanche 10 Juin 2007 à 14:12
    ...
    Bonjour Dark Lady, merci de ton passage ici ^_^ !
    3
    Dimanche 10 Juin 2007 à 18:03
    ...
    première fois que je suis aussi longue à te laisser un com ^^ il m'a fallu plus de temps que d'habitude pour ... réussir à laisser un commentaire parce que ... ton texte est tellement magnifique ! Il a quelque chose en plus c'est étrange ... déroutant ... agréable ... on t'a fait don d'une plume extraordinaire ! tu as de la chance ! continue à m'émerveiller avec tes écrits Bisoux Apehlio.
    4
    Dimanche 10 Juin 2007 à 19:18
    ...
    Eyh Lily ! Encore une fois merci pour ton commentaire ! Mais moi au contraire, je trouve qu'il a quelque chose de moins, quelque chose qui le rend lourd, indigeste ... bises à toi !
    5
    Jeudi 19 Juillet 2007 à 02:01
    +++
    ---------- Dédale des lamentations Qui rampe dans la bouche S'y développe comme une ortie Coupe les yeux Annule l'envie Perte qui gagne Chaque souffle Chaque écoulement Faisant de l'âme Une chose craintive ------------------------------------------------------ Au sujet du vivant Il manque le magnésium Et un langage abordable Pour tout envisager Mais en gros et au détail Rien de nouveau Ne se présentera jamais Ce qui se racontera Toujours finira par se rabâcher Au sujet du vivant Il se retournera contre vous Comme une chose froide Posée contre votre futur Face emplie Par une terre humide Vous passerez Au fil de sa mémoire Comme une lame sous la gorge Qui ne vient pas vous remercier Juste vous saigner Et l'extase qui vient Est celle du décomposé Elle a un style Elle sait flotter jusque dans vos rêves Ouais elle a un style Et vos enfants en ont déjà le goût de succion Au sujet du vivant La sagesse de 1000 siècles Entre vos cuisses Ne transcendera rien Vos faces rougeoyantes Passent déjà au vert Le lacet de son style Saura comme il se doit Parfaire l'étreinte Qui coupe enfin Vos vaines circulations ------------------------------------------------- Esprit sanglant Comme un solide Qui flotte dans les égoûts Destruction qui repeint les yeux De fausses sensations Promesse enfuie dans chaque souffle Étiolent ces corps d'infortune D'occurences idiotes En dysharmonie pluvieuse ------------------------------------------------------ Rires derrière des murailles noires Eclosent des violettes dans une cour de silence Douceur des chaumières Sous une lune ocre Rêves qui constellent l'espoir De couronnes et d'étoffes nocturnes Le calme s'étend à la lisière du crépuscule -------------------------------------------------------------------
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