• Quelques broutilles ... entre deux cours de physique.

     

     Une fleur isolée sur ces pavés

    Qui se dore malgré les dépravés,
    Tous ces costumes et mallettes
    Qui n'en feront toujours qu'à leur tête. 

    Mais la petite fleur n'a que faire
    Des chaussures anges de l'enfer,
    Battant le sol à coté de son teint
    Car elle sent ce boucan cesser ; éteint. 

    Et alors la petite fleur s'épanouit
    Au milieu des cratères sœurs enfouies
    Sous l'astre radieux qui illumine
    Les pétales et le cœur de la tige mutine. 

    Mais le temps est passé bien vite
    Pour la petite née de l'andésite.
    Son ancien compagnon l'a abandonnée
    A l'enfer du matin, tant habituée.
    La fleur a décidé que c'était la dernière fois
    D'elle, il n'y a plus qu'un cratère sans émoi.

    9 commentaires
  •  L'encre court sur le papier

    Ecrivant les paroles de la veillée,
    Celle prévue en mon honneur,
    Bûcher de mon âme, de mon cœur.
    Le corps reste amorphe
    De sa vie métamorphe
    Et toujours ces gouttes de sang
    Qui coulent devant mes yeux.
    Mais non ce n'est qu'en pensant
    Que je vois rouge, il est furieux. 

    Il veut sortir, il me veut ;
    De prendre ce corps désireux
    Pour lui redonner une vie
    Paisible, satisfaire ses envies.
    Car c'est un être de débauche
    Un être qui n'a peur qu'elle le fauche
    La belle mort et sa faux
    Ou son épée, il lui en faut
    Pour combattre mon colocataire
    Qui pourrait vaincre les mers.  
                    
    Mais c'est qu'il les aime les océans,
    Des océans de feu, de larme et de sang ...

    5 commentaires
  • Mais tu juras de te venger,
    Qu'un jour on puisse se retrouver
    Et c'est ainsi que les siècles ont passé
    Et que nous sommes de nouveau réunis pour l'éternité.



    2 commentaires
  • Deux anges qui s'aiment sont destinés,
    Non pas à être séparé par l'avidité,
    Mais à vivre ensemble pour l'éternité,
    Et à s'aimer sans retenue dépravée.
    Mais l'église d'un dieu supposé,
    D'un dieu censé être de bonté,
    Décida cet amour interdit
    Et s'enquit de prendre nos vies.
     
    C'est un sombre matin d'Hiver
    Que je fus emmené sur le bûcher.
    Ils voulaient, dirent-ils, me sauver,
    Me donner l'amour de leur Père.
    Je leur répondis enfin 
    Que le seul amour auquel je croyais,
    N'était autre que le tien
    Et non celui d'un être qui se cachait,
    Et qui n'osait assumer
    Que son œuvre était vérolée.
    C'est ainsi que sous tes yeux je fus brûlé
    Sans qu'une dernière fois je n'ai pu t'embrasser.

    5 commentaires
  • Il arriva un beau matin d'été,
    Où un cavalier vêtu de noir
    De ton manoir pu s'approcher
    Et posa sur toi son regard.
     

    Un regard de compassion,
    Des yeux remplis de peine,
    Une démarche qui se traîne,
    Tant elle a vue de prisons.
    De prisons du moins spirituelles,
    Qui enfermèrent son esprit,
    Dans un cycle de peines continuelles,
    Dont il ne put jamais faire fis.
     

    Cet homme frappa à la porte,
    La porte de ton manoir médiéval,
    Tu lui ouvris cette blanche porte,
    Non pas celle qui s'ouvre sur un bal,
    Mais celle qui enferme tes peurs,
    Tu lui ouvris la porte de ton cœur.

    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique