-
Par Aphelio le 15 Septembre 2007 à 17:37
Quelques broutilles ... entre deux cours de physique.
Une fleur isolée sur ces pavés
Qui se dore malgré les dépravés,
Tous ces costumes et mallettes
Qui n'en feront toujours qu'à leur tête.
Mais la petite fleur n'a que faire
Des chaussures anges de l'enfer,
Battant le sol à coté de son teint
Car elle sent ce boucan cesser ; éteint.
Et alors la petite fleur s'épanouit
Au milieu des cratères sœurs enfouies
Sous l'astre radieux qui illumine
Les pétales et le cœur de la tige mutine.
Mais le temps est passé bien vite
Pour la petite née de l'andésite.
Son ancien compagnon l'a abandonnée
A l'enfer du matin, tant habituée.
La fleur a décidé que c'était la dernière fois
D'elle, il n'y a plus qu'un cratère sans émoi.
9 commentaires -
Par Aphelio le 8 Juin 2007 à 20:23
L'encre court sur le papier
Ecrivant les paroles de la veillée,
Celle prévue en mon honneur,
Bûcher de mon âme, de mon cœur.
Le corps reste amorphe
De sa vie métamorphe
Et toujours ces gouttes de sang
Qui coulent devant mes yeux.
Mais non ce n'est qu'en pensant
Que je vois rouge, il est furieux.
Il veut sortir, il me veut ;
De prendre ce corps désireux
Pour lui redonner une vie
Paisible, satisfaire ses envies.
Car c'est un être de débauche
Un être qui n'a peur qu'elle le fauche
La belle mort et sa faux
Ou son épée, il lui en faut
Pour combattre mon colocataire
Qui pourrait vaincre les mers.
Mais c'est qu'il les aime les océans,
Des océans de feu, de larme et de sang ...
5 commentaires -
Par Aphelio le 23 Mars 2007 à 23:20Mais tu juras de te venger,
Qu'un jour on puisse se retrouver
Et c'est ainsi que les siècles ont passé
Et que nous sommes de nouveau réunis pour l'éternité.
2 commentaires -
Par Aphelio le 23 Mars 2007 à 23:03Deux anges qui s'aiment sont destinés,
Non pas à être séparé par l'avidité,
Mais à vivre ensemble pour l'éternité,
Et à s'aimer sans retenue dépravée.
Mais l'église d'un dieu supposé,
D'un dieu censé être de bonté,
Décida cet amour interdit
Et s'enquit de prendre nos vies.
C'est un sombre matin d'Hiver
Que je fus emmené sur le bûcher.
Ils voulaient, dirent-ils, me sauver,
Me donner l'amour de leur Père.
Je leur répondis enfin
Que le seul amour auquel je croyais,
N'était autre que le tien
Et non celui d'un être qui se cachait,
Et qui n'osait assumer
Que son œuvre était vérolée.
C'est ainsi que sous tes yeux je fus brûlé
Sans qu'une dernière fois je n'ai pu t'embrasser.
5 commentaires -
Par Aphelio le 23 Mars 2007 à 22:59Il arriva un beau matin d'été,
Où un cavalier vêtu de noir
De ton manoir pu s'approcher
Et posa sur toi son regard.
Un regard de compassion,
Des yeux remplis de peine,
Une démarche qui se traîne,
Tant elle a vue de prisons.
De prisons du moins spirituelles,
Qui enfermèrent son esprit,
Dans un cycle de peines continuelles,
Dont il ne put jamais faire fis.
Cet homme frappa à la porte,
La porte de ton manoir médiéval,
Tu lui ouvris cette blanche porte,
Non pas celle qui s'ouvre sur un bal,
Mais celle qui enferme tes peurs,
Tu lui ouvris la porte de ton cœur.
1 commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique