•                                                                  Assis à la table d'un café parisien,
                                                                     Je me perds dans de sombres pensées infinies.
                                                                     Je m'isole comme allongé sur du satin
                                                                     Alors que ce sandwich me ramène à Paris.
                                                                      Il ne suffit cependant que d'une bouchée
    Pour que mon esprit se remette à divaguer.
    Perdu dans les champs d'une jolie montagne
    La taille des arbres d'un parc m'en éloigne.
    Assoupi sous les rameaux d'un bel olivier,
    Des cris me sortent de cette douce torpeur
    Comme si Cronos cherchait à me réveiller.
    Ainsi enlevé à ce songe de bonheur,
    Je suis face à cette sombre réalité,
    Qui vole à mon cœur toute trace de gaieté.
    Je suis ainsi attablé face à mon destin,
    Aussi frêle que ces quelques miettes de pain,
    Qui de leur saveur ont égayées mon repas.
                                                                     Mais rien n'a changé, je suis toujours loin de toi.
     

                                                                     C'est ainsi que je songe à mes dernières heures,
                                                                     Ma plume disant « Je t'aime » avant que je meure.

                                                                                             

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  •  

     Quand la lune éclairera nos visages
    Que le vent soulèvera nos cheveux,
    Que le soleil noircira les plus envieux,
    Nous ne nous soucierons pas de notre âge.
     

    Quand le soleil brûlera ta peau satinée,
    Que je m'inclinerai pour t'affabuler,
    Tu me rejettera d'une main scarifiée
    Pleurant quelques larmes d'amitié.
     

    Je me jetterai violemment à tes pieds,
    Ainsi pourra tu un jour me pardonner,
    De t'avoir le lundi abandonnée.
     

    Puis je plongerai dans le Rhône,
    Afin de ne plus devoir faire l'aumône,
    Auprès d'une princesse abandonnée.

                                                                         

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  • Malgrès sa forme, ce poème est bien à classer dans "Amours".
    En effet, derrières ces lignes se cache une critique d'une personne
    qui a marquée ma vie, quoiqu'elle puisse en penser.


     Sommets enneigés, nymphes blanches des hauteurs,
    Accordez moi la mort sur vos pentes glacées,
    Que je parvienne à éteindre toutes mes peurs,
    En jouissant ainsi de mes espoirs passés.

    Vos douces lignes déchirent le ciel azuré,
    Mais seule toi attire les regards féroces,
    Reine des cimes himalayennes blessées,
    Car tu octrois aux assaillants leur fin précoce.

    Jeunes, pourquoi ne pas vous y aventurer ?
    Si c'est le risque et le danger que vous craignez,
    Oubliez devant ses frêles courbes jolies !

    Même si vous parvenez à la conquérir,
    El' ne s'abstiendra poins de vous laisser pourrir,
    Car vous ne lui figurerez que de la lie.
                 

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  • Pour ce poème l'inspiration m'est venue après avoir été refoulé au 11e rang (oui oui !)
    pendant le cours de philo.


    Exilé aux sources de mes sombres pensées,
    Tourmenté aux sources de mes faibles poisons,
    Je ne peux me résoudre à invoquer Médée,
    Je ne peux penser combattre Poséidon.
     

    Le ciel s'éclaircissant, le soleil se montrait.
    A ses doux rayons, ma peau ne put que brûler,
    Selon la nature, les arbres grandissaient,
    Contre nature, je m'évaporais brûlé.
     

    Alors que les cendres s'écrasaient une à une,

    Tu déversa ton ombre sur moi, de la lune,
    M'octroyant de ton beau corps un triste répit. 

    Tu descendis vers moi d'un trajet éphémère,
    Pour m'adresser un doux baiser au fil des vers :
    J'avais enfin découvert un sens à la vie.
                   

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  • Un de mes préférés, si ce n'est mon préféré :


     Aux portes du savoir nous nous rencontrerons,
    Main dans la main, abandonnant toute notion,
    Nous nous ouvrirons l'un à l'autre pour s'aimer,
    Enfin nous tomberons dans les bras de morphée. 

    Aux portes du savoir nous nous adorerons,
    Ainsi frappés de la flèche de Cupidon,
    Je déposerai un bouquet noir à tes pieds.
    A ces roses tu te plieras pour m'embrasser.

    Cependant, Ô Venus, l'amour est éphémère,
    Me délaissant, elle les jettera à la mer,
    Noircissant de ces pétal' la joie de mon cœur.

    Je nouerais avec le passé pour l'oublier,
    Mais l'image de ces roses noires à ses pieds,
    Sans cesse repeindra mon cœur avec noirceur.


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